Salut à tous


Salut docteur !

Quel point commun y a-t-il entre un missile balistique, un kayak confectionné par un Inuit, tout fait main, et une tarte Tatin ? Ne cherchez pas midi à quatorze heures, la réponse est toute simple : ils sont le produit du génie humain*, ces réalisations sont arrivées à un certain niveau de perfection technique après divers essais et parfois des erreurs. C’est pareil pour les médicaments en général et les vaccins en particulier.
*génie mal placé me direz-vous, en ce qui concerne les armes !
Hi doctor!
What do a ballistic missile have in common with a kayak made by an Inuit, all handmade, and a tarte Tatin? Don’t make a mountain out of a mole hill, the answer is quite simple: they are the product of human genius *, these achievements have reached a certain level of technical perfection after various trials and sometimes errors. The same is true for drugs in general and vaccines in particular.
* misplaced genius you say to me, as far as weapons are concerned!

Un vaccin, ce n’est pas naturel et c’est une agression, comme beaucoup d’autres médicaments. J’ose espérer que depuis que l’on a inventé la vaccination, la recherche a réellement progressé. Pour tout dire je suis persuadée que ces progrès sont réels — surtout quand je pense à notre amie Lucienne gravement handicapée suite au BCG, il y a des décennies. Mais je déplore le principe qui autorise les labos à garder pour eux les informations inquiétantes. Je voudrais qu’on soit informé, comme quand on va subir certains soins médicaux pour lesquels on nous prévient du risque d’échec de l’intervention et des accidents qui peuvent se produire. Je voudrais qu’on soit traités en adultes responsables.
A vaccine is unnatural and is an assault, like many other drugs. I hope that since the invention of vaccination, research has really advanced. To be honest, I am convinced that this progress is real – especially when I think of our friend Lucienne who was severely disabled from BCG decades ago. But I deplore the principle that authorizes labs to keep disturbing information to themselves. I would like us to be informed, like when we are going to undergo certain medical treatments for which we are warned of the risk of failure of the intervention and of the accidents that may occur. I would like us to be treated as responsible adults.

Je voudrais qu’il y ait un vrai débat et que les lanceurs d’alerte ne soient pas inquiétés. Il faut les écouter au lieu de les persécuter !
I wish there was a real debate and that whistleblowers weren’t worried. We must listen to them instead of persecuting them!

En son temps le scandale du médiator ou la liste des 77 médicaments à surveiller ont largement dénoncé les dangers que ce même génie humain peut faire courir à tous. Si je dénonce inlassablement l’excès de richesse en général et les bénéfices éhontés des labos et des actionnaires en particulier, c’est parce que en plus de générer de la pauvreté, leur avidité les pousse à nous faire absorber des poisons.
In its time, the mediator scandal or the list of 77 drugs to watch out for widely denounced the dangers that this same human genius can pose to everyone. If I tirelessly denounce the excess of wealth in general and the shameless profits of labs and shareholders in particular, it is because in addition to generating poverty, their greed pushes them to make us absorb poisons.

Ainsi en France on ne trouve que des vaccins « DTP », « diphtérie tétanos polio », quand on n’a besoin d’être protégé que contre le tétanos. Si j’attrape le tétanos, c’est parce que j’aurai hésité trop longtemps à me faire faire cette triple inoculation !
Thus in France we only find « DTP », « diphtheria tetanus polio » vaccines, when you only need to be protected against tetanus. If I get tetanus, it’s because I hesitated too long to have this triple inoculation done!

Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que je crains fort d’avoir à me faire administrer un jour la petite dose miracle d’un vaccin conçu dans la hâte. J’ai peur de ce que cela peut me faire, de même que j’ai peur quand je suis contrainte de prendre des antibiotiques. Une fois vaccinée, si au pire j’attrape quand même le Covid-19, ce ne sera pas grave d’après ce qui se dit, je ne craindrai pas d’encombrer les hôpitaux saturés. Je ne suis plus en âge de procréer, pas de souci sur une atteinte éventuelle de mon capital génétique.
The reason I’m talking about it today is because I fear that one day I will be given the miracle small dose of a hastily designed vaccine. I’m afraid of what this can do to me, just as I’m afraid when I am forced to take antibiotics. Once vaccinated, if at worst I still catch the Covid-19, it won’t be a big deal from what is said, I will not be afraid of crowding the saturated hospitals. I am no longer of childbearing age, no worries about possible damage to my genetic capital.

C’était mon chapitre sur mes préoccupations du moment. Le génie humain fait parfois de nous des apprentis sorciers et il est difficile de s’y retrouver.
It was my chapter on the concerns of the day. Human genius sometimes makes us sorcerer’s apprentices and it is difficult to navigate them.

Salut Jérôme !
En temps normal, Jérôme quitte Paris de temps en temps, mais il n’a pas pu prendre ses vacances au bon moment et d’une chose à l’autre il est resté fort longtemps coincé dans la capitale. Nous avons été d’autant plus heureux de l’accueillir pour un séjour un peu court. Malgré une météo défavorable, nous avons pu nous oxygéner ici ou là.
Hi Jerome!
Normally, Jerome leaves Paris from time to time, but he was unable to take his vacation at the right time and one thing after another he was stuck in the capital for a long time. We were all the more happy to welcome him for a short stay. Despite unfavorable weather, we were able to get some oxygen here and there.

Salut Annabelle et Arnaud !
Nous avons pris encore une fois le Chemin des Bigues. Oui, tout près de chez vous, Annabelle et Arnaud. Sachant que vous étiez au boulot, nous n’avons pas essayé de gravir votre montagne.
La plupart des photos de cette page ont été prises tout au long de cette petite excursion.
Paul et Jérôme me regardent d’un œil soupçonneux quand je me précipite sur cette belle fleur et que j’en mange un bouton. Mmm, c’est fameux ! Au bout d’un bon moment, son nom me revient : c’est un salsifis sauvage.
Hi Annabelle and Arnaud!
We took the Chemin des Bigues once again. Yes, very close to you, Annabelle and Arnaud. Knowing that you were at work, we didn’t try to climb your mountain.
Most of the photos on this page were taken throughout this short excursion.
Paul and Jerome look at me suspiciously when I run over to this beautiful flower and eat a bud. Mmm, that’s famous! After a while, its name comes back to me: it’s a wild salsify.

Plus tard je cherche cette plante pour confirmer mon identification. C’est comme ça que je découvre le blog « Sauvagement bon » dont le nom déjà me plaît bien.
Ce blogueur est un connaisseur ! Il a écrit sur des centaines de plantes, il les cuisine et propose ses recettes. Je jette un coup d’œil sur une liste interminable, et…
Later I look for this plant to confirm my identification. This is how I discover the blog « Sauvagement bon », the name of which already appeals to me.
This blogger is a connoisseur! He has written about hundreds of plants, he cooks them and offers his recipes. I glance at an endless list, and …

Salut Liliane !
Je revois Liliane quand nous avons mangé chez François et Florence : la conversation est venue sur les plantes sauvages, les asperges, c’était déjà bien tard en saison pour en consommer. Et Liliane s’est mise à parler des respounchous.
Elle répétait ce nom rigolo et elle m’a montré la photo en forme de cœur de la feuille qui m’a permis d’affirmer que son respounchous n’a rien à voir avec l’asperge sauvage.
Le respounchous apparaît dans le blog « Sauvagement bon ». L’auteur en donne un nom, « reponchons » en précisant « prononcer “respountchous” » et il indique aussi un autre nom « tamier (discorea communis syn. tamus communis) ». Je le remercie au passage pour son travail considérable et je le cite encore :
« IMPORTANT : Seules les jeunes pousses du tamier sont comestibles. Le reste de la plante, en particulier ses baies et sa racine sont toxiques. A noter qu’en application externe, la pulpe de racine de tamier est dotée de propriétés anti-tuméfiantes (d’où son nom populaire, mais pas poétique du tout, d’« herbe aux femmes battues »), mais elle peut être aussi irritante à cause des cristaux d’oxalates qu’elle contient. »
« On se contente donc de ne cueillir que les plus jeunes pousses (les 20 derniers centimètres, avant floraison). Blanchies 5 minutes dans de l’eau salée vinaigrée, elle perdront leur amertume tout en gardant une texture croquante… »
« Appelées “respounchous” (orthographes très variables) dans le Sud-Ouest (principalement Aveyron, Lot, Lot-et-Garonne et Tarn), ces jeunes pousses y sont très recherchées pour y être dégustées. »
Hi Liliane!
I see Liliane again when we ate at François and Florence’s: the conversation came about wild plants, asparagus, it was already very late in the season to eat them. And Liliane started talking about the respounchous.
She was repeating the funny name and she showed me the heart-shaped photo of the leaf which allowed me to say that her respounchous has nothing to do with wild asparagus.
The respounchous appears in the blog « Sauvagement bon ». The author gives it a name, « reponchons », specifying « pronounce “respountchous” » and he also indicates another name « discorea communis synonymous Tamus communis ». I thank him in passing for his considerable work and I quote him again:
« IMPORTANT: Only the young shoots of the discorea communis are edible. The rest of the plant, especially its berries and root, are poisonous. It should be noted that when applied externally, the pulp of discorea communis root has anti-swelling properties (hence its popular name, but not at all poetic, « weed for battered women »), but it can also be irritant because of the oxalate crystals it contains. »
« We are therefore content to pick only the youngest shoots (the last 20 centimeters, before flowering). Blanched for 5 minutes in salted water with vinegar, they will lose their bitterness while keeping a crunchy texture… »
« Called “respounchous” (very variable spellings) in the South-West (mainly Aveyron, Lot, Lot-et-Garonne and Tarn), these young shoots are highly sought after there to be tasted. »


Respountchous

Et moi qui me vantais d’avoir consommé les aphyllantes de Montpellier dans ma jeunesse ! En me baladant dans ce blog inépuisable, j’y trouve la jolie petite fleur bleue : « Aphyllantes de Montpellier (aphyllantes monspeliensis). Ces fleurs comestibles ont un petit goût sucré pas désagréable du tout. Malgré leur nom d’œillets bleus de Montpellier, elles n’ont rien à voir avec les véritables œillets. »
And I, who boasted of having consumed Montpellier aphyllantes in my youth! While browsing this inexhaustible blog, I find the pretty little blue flower: « Aphyllantes de Montpellier (aphyllantes monspeliensis). These edible flowers have a little sweet taste that is not unpleasant at all. Despite their name of Montpellier blue carnations, they have nothing to do with real carnations. »

Revenons au chemin des Bigues. La pluie en mai a été d’une abondance exceptionnelle. Ici et là les champs sont transformés en vastes étangs. Ailleurs, un astucieux drainage va sans doute sauver le maïs, si le fossé ne déborde pas !
Let’s go back to the Chemin des Bigues. The rain in May was exceptionally abundant. Here and there the fields are transformed into vast ponds. Elsewhere, a clever drainage will undoubtedly save the corn, if the ditch does not overflow!

La carrière des Brosses a déjà mangé l’ancien tracé du chemin, elle continue a s’agrandir. Une machine sépare le sable du gravier qu’elle répartit en trois tas.
The Brosses quarry has already eaten up the old route, it continues to grow. A machine separates the sand from the gravel and divides it into three piles.

Décembre 2019

Le séjour de Jérôme est comme d’habitude trop court. Il a quand même trouvé le temps de faire un chemin avec les dalles que Dom nous a données. Il n’y a pas si longtemps, c’est déjà Jérôme qui avait commencé cette allée…
Jerome’s stay is, as usual, too short. He still found the time to make a path with the tiles Dom gave us. Not so long ago, it was already Jérôme who started this alley …


Salut Steffi !
Encore une surprise ! Stupéfaite, Steffi découvre mes « balades ardéchoises », ma publication de la semaine dernière : avec Jordi et Maeva, elle a visité l’iriseraie de Bernard Laporte.
« On y était juste quelques jours après toi » me dit-elle. Ce site est très connu localement, mais faire deux cents kilomètres pour venir précisément là, je reconnais que c’est une jolie coïncidence…
Ils ont aimé la région, son aridité ne les a pas rebutés.
Hi Steffi!
Another surprise! Stunned, Steffi discovers my « balades ardéchoises », my publication from last week: with Jordi and Maeva, she visited the iriseraie of Bernard Laporte.
« We were there just a few days after you, » she told me. This site is very well known locally, but to travel two hundred kilometers to come precisely there, I admit that it is a nice coincidence …
They liked the region, its aridity did not put them off.

Salut Yves ! Hi Yves!
Pendant que je photographie les arcs en ciel depuis la fenêtre ou sur la tiny de Lolo,
While I photograph the rainbows from the window or on Lolo’s tiny,

pendant que j’en trouve un tellement lumineux que même le sol en est teinté,
while I find one so bright that even the ground is tinted,

— Regardez bien —
— Look carefully —

pendant que j’en accroche un chiffonné par un bout de nuage,
while I hang a crumpled one by a piece of cloud,

Yves de son côté en capture un à Morestel. Merci Yves pour cette splendide photo !
Yves for his part captures one in Morestel. Thank you Yves for this splendid photo!

Balades ardéchoises

Monsieur Laporte cultivait trois mille six cents variétés d’iris. Il y en a moins maintenant me dit-il. L’idéal serait de revenir dans une dizaine de jours, quand les fleurs tardives seront ouvertes, à la fin des floraisons précoces… Et au meilleur moment pour les autres, ni précoces ni tardives, mais comment faut-il les appeler ?
Mr. Laporte cultivated 3,600 varieties of irises. There are less now, he tells me. The ideal would be to come back in about ten days, when the late flowers have opened, at the end of the early blooms … And at the best time for the others, neither early nor late, but what should we call them?

Pour visiter ce site extraordinaire, je suis passée par Larnas avec mon père. Larnas, c’est là où se situent mes souvenirs les plus anciens. Maman a été l’institutrice du village pendant quelques années, nous habitions le logement en dessus de l’école. Par la fenêtre je voyais la Dent de Retz.
I went through Larnas with my father to visit this extraordinary site. Larnas is where my earliest memories are. Mom was the village schoolteacher for a few years, we lived in the apartment above the school. Through the window I could see the Dent de Retz.

Derrière l’école partait un chemin qui selon moi ne menait nulle part. C’était notre terrain de jeu. Avec ma sœur nous l’avons parcouru année après année et nous en connaissions chaque tournant, chaque montée ou chaque replat. Peut-être même chaque pierre sur les murets. Nous aurions sans doute pu le suivre en aveugle. Y passait-il une voiture par an ? Ce n’est même pas certain. Chaque jour d’école des élèves venaient à pied par là, j’imaginais qu’ils habitaient un cul-de-sac. Pourtant ce chemin continuait jusqu’à Saint-Thomé, on pouvait rejoindre Viviers, Alba-la-Romaine… la civilisation.
Behind the school was a path that in my opinion led nowhere. It was our playground. With my sister we hiked it year after year and we knew every turn, every climb or every flat. Maybe even every stone on the low walls. We could undoubtedly have been able to follow it blind. Was there one car a year? It’s not even certain. Every school day some students came on foot there, I imagined they lived in a cul-de-sac. However, this path continued until Saint-Thomé, you could reach Viviers, Alba-la-Romaine … civilization.

Quand j’arrive à Larnas, je peux me guider les yeux fermés alors que tout a changé. Je sais qu’il faut prendre le chemin « de derrière » mais je suis vite en terra incognita. Après un ou deux kilomètres ? Nos expéditions d’autrefois restaient très raisonnables. Je ne savais pas situer Gerbeaux, Fonfreyde ou Ellieux, mais ces noms résonnent en moi. Ils apparaissent sur les panneaux. Mieux, le mot « iris » m’indique la bonne direction. Nous traversons Valgayette et passons le petit pont sur la Nègue.
When I get to Larnas, I can guide myself with my eyes closed but everything has changed. I know I have to take the « behind » path, but I quickly find myself in terra incognita. After a kilometer or two? Our previous shipments were still very reasonable. I did not know where to place Gerbeaux, Fonfreyde or Ellieux, but these names resonate in me. They appear on the road signs. Better still, the word « iris » points me in the right direction. We cross Valgayette and cross the small bridge over the Nègue.

Bernard Laporte est installé à côté de sa voiture. Dans une vie antérieure, il a été facteur : c’est dire s’il connaît tout le monde, mes parents bien sûr parmi tant d’autres. Nous échangeons quelques mots, je lui demande l’autorisation de ranger ses beaux iris dans mon Canon.
Bernard Laporte is seated next to his car. In a previous life, he was a postman: that is, if he knows everyone, my parents of course among many others. We exchange a few words, I ask him permission to store his beautiful irises in my Canon.

J’avais l’intention de renouveler les photos de ce blog, les fleurs, j’en ai une indigestion, vous aussi peut-être. Or par la force des choses nous allons faire une surconsommation d’iris.
I was intending to renew the photos on this blog, the flowers, I have indigestion, maybe you too. But by force of circumstances we will overconsume iris.

Papa et moi ne sommes pas les seuls à admirer les fleurs de monsieur Laporte : pendant que je multiplie les prises de vue, quelques voitures ou des cyclistes passent, je crois que pas un seul ne s’est pas arrêté !
Dad and I are not the only ones admiring Mr. Laporte’s flowers: while I am taking more shots, a few cars or cyclists pass by, I don’t think a single one has not stopped!

Surprise : en cherchant à en savoir plus sur internet, je trouve l’iris « larnas » vendu par une iriseraie en Alsace…
Surprise: while trying to find out more on the internet, I find the iris « larnas » sold by an iris grove in Alsace …

 

Après cette plaisante visite, continuant mes retours vers mon enfance, je propose à papa d’aller voir la chapelle de Notre-Dame de Chalon dans le bois du Laoul. Arrêt photo entre dent de Retz et Mont Ventoux, le cauchemar des cyclistes.
After this pleasant visit, continuing my return to my childhood, I suggest that dad and I go and see the chapel of Notre-Dame de Chalon in the wood of Laoul. Photo stop between Dent de Retz and Mont Ventoux, the cyclists’ nightmare.

Si vous suivez l’autoroute A7, vous voyez facilement le Mont Ventoux à l’est et sans doute pendant des kilomètres ; ce sommet qui a enregistré sur les anémomètres des vitesses folles (320km/h le 19 novembre 1967) et où il fait froid (on atteint très souvent des températures plus basses que -25°C) est visible de très loin. Quant à la Dent de Retz, il est facile de la reconnaître, à l’ouest entre Montélimar et Orange. Enfant, le Mont Ventoux ne m’intéressait pas du tout, je ne connaissais peut-être même pas son nom. Au contraire, la Dent de Retz était mon repère.
If you follow the A7 motorway, you can easily see Mont Ventoux to the east and probably for miles; this summit which recorded crazy speeds on the anemometers (320 km / h on November 19, 1967) and where it is cold (temperatures very often lower than -25 ° C are reached) is visible from a great distance. As for the Dent de Retz, it is easy to recognize it, to the west between Montélimar and Orange. When I was a child, Mont Ventoux did not interest me at all, I might not even know its name. On the contrary, the Dent de Retz was my landmark.

Bientôt nous perdons de vue ces deux sommets.
Nous passons dans les bois de chênes verts.
La chapelle ne m’inspire pas, mais le site est très agréable.
Des abeilles s’y sont installées.
Soon we lose sight of these two peaks.
We pass through the woods of holm oaks.
The chapel does not inspire me, but the site is very pleasant.
Bees have settled there.

Encore un lieu que papa a exploré en détail quand il y voyait bien. Il cherche les restes de murailles romaines, mais selon lui les pierres posées en biais indiquent les sarrasins, je n’irai pas le détromper ! Ces constructions auraient servi de protection contre les loups et les renards et auraient comme caractéristique un sommet de pierres rangées en biais et à des hauteurs irrégulières : c’est parfait pour barrer le passage à des animaux.
Another place that dad explored in detail when he could see it well. He is looking for the remains of Roman walls, but according to him the stones laid at an angle indicate Saracens, I will not go undeceive him! These constructions would have served as protection against wolves and foxes and have as characteristic a top of stones arranged at an angle and at irregular heights: this is perfect for blocking the passage of animals.


Ici comme chez nous, on trouve du buis reparti après les désastreuses invasions de pyrales. Il y a pas mal de plantes que j’aimerais identifier, les chênes verts ont des fleurs ou des bourgeons. Nous cherchons en vain une pivoine, peut-être « Paeonia peregrina », peut-être « Paeonia officinalis », deux variétés sauvages.
Here as at home, we find boxwood growing again after the disastrous invasions of moths. There are quite a few plants that I would like to identify, holm oaks have flowers or buds. We are looking in vain for a peony, maybe « Paeonia peregrina », maybe « Paeonia officinalis », two wild varieties.

 

Avec ma sœur, quand nous habitions Larnas, nous avons souvent cueilli de gros bouquets d’aphyllanthes de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis). Que nous mangions avec délice. Évitez de le faire, ce n’est pas une plante réputée comestible.
With my sister, when we lived in Larnas, we often picked large clumps of Montpellier aphyllanthes (Aphyllanthes monspeliensis). That we ate with delight. Avoid doing this, it is not a known edible plant.

Aphyllanthes monspeliensis

Je continue à marcher sur les pas de la petite fille que j’étais : j’ai un souvenir assez intense du Castellas de Baravon, je souhaite y retourner. Nous avions joué à saute-mouton dans la petite prairie autour de la vieille ferme. Mais j’avais surtout été impressionnée par le bâtiment : tu rentres au rez-de-chaussée où toutes les cloisons intérieures se sont effondrées, sans doute aussi le plafond, tu arrives dans une pièce immense, poussiéreuse, magique, fantastique, comme un décor de théâtre. En réalité il y avait huit pièces avant que l’édifice abandonné tombe en ruine : c’est dire la dimension de la salle que j’avais observée !
I continue to follow in the footsteps of the little girl I was: I have a rather intense memory of Castellas de Baravon, I want to go back there. We had played leapfrog in the little meadow around the old farm. But I was especially impressed by the building: you come back to the ground floor where all the interior partitions have collapsed, probably also the ceiling, you arrive in a huge room, dusty, magical, fantastic, like a decor theatre. In reality there were eight rooms before the abandoned building fell into disrepair: that’s the size of the room I had observed!

Désillusion : je croyais connaître le Castellas de Baravon, en réalité nous nous trouvons à la ferme de Baravon. « Castellas », ça sonne bien, mais ce seraient des vestiges datant du sixième siècle : pour les voir il faudrait marcher encore plus loin alors que mon père accuse la fatigue. Et que nous devons remonter jusqu’au point de départ. Autre désillusion : le site est investi par les chasseurs. Nous sommes passés devant une réserve d’eau destinée aux pompiers, les chasseurs ont placé un tuyau qui leur permet d’avoir de l’eau en contrebas… De nombreuses cases pour les chiens sont installées, prêtes à « l’emploi ».
Disillusionment: I thought I knew the Castellas de Baravon, in reality we are at Baravon’s farm. « Castellas » sounds good, but they would be vestiges dating from the sixth century: to see them you would have to walk even further while my father is tired. And that we have to go back to the starting point. Another disappointment: the site is taken over by hunters. We passed a water reserve for the firefighters, the hunters placed a hose that allows them to have water below … Numerous huts for the dogs are installed, ready for « employment ».


Me voilà donc bien déçue par la ferme de Baravon, et je ne souhaite pas marcher jusqu’au Castellas. Pour moi, c’est une très belle balade, seule l’arrivée est décevante. Nous ne tardons pas à remonter tout doucement.
So here I am very disappointed with Baravon’s farm, and I don’t want to walk to Castellas. For me, it’s a very nice ride, only the finish is disappointing. We do not take long to slowly climb back up.

La voiture est garée dans un champ de fossiles, de grosses ammonites : je devais être bien préoccupée à l’aller, je n’ai rien remarqué. Je n’ai jamais rien vu de tel ! Le plus souvent elles mesurent entre vingt et trente centimètres de diamètre. On voit aussi des bivalves…
The car is parked in a field of fossils, large ammonites: I must have been very preoccupied on the way there, I didn’t notice a thing. I’ve never seen anything like it! Most often they measure between twenty and thirty centimeters in diameter. We also see bivalves …

Émerveillée, je prends des photos pendant que papa s’installe dans la voiture.
Amazed, I take pictures while dad gets into the car.

 

Le lendemain, alors que le sud de l’Ardèche manque d’eau depuis des années, nous passons une journée à l’intérieur à cause de la pluie, en renonçant à la balade prévue ce jour-là. Le mardi, je rentre chez moi.
The next day, when the south of the Ardèche has lacked water for years, we spend a day indoors because of the rain, skipping the walk planned that day. Tuesday, I go home.

Mon séjour en Ardèche est bref. Il m’a fait quitter la routine habituelle et m’a permis de rencontrer mon père et mes sœurs. Je savais aussi que je ne publierais pas de nouvelle chronique mardi 11, jour de mon retour.
My stay in Ardèche was brief. It took me out of my usual routine and allowed me to meet my father and sisters. I also knew that I would not publish a new column on Tuesday 11, the day I returned.

Paul pendant mon absence continue les travaux quotidiens. Heureusement que Nanath est là, elle l’accompagne au marché. Il a pu aller pique-niquer à la cabane avec Séb et Gaëlle.
Paul during my absence continues the daily work. Fortunately Nanath is there, she accompanies him to the market. He was able to have a picnic at the cabin with Séb and Gaëlle.

Je reviens et retrouve mes habitudes.
I come back and find my habits.

L’acrobate

 

La semaine dernière, je vous ai parlé de Raymond Gurême. En évoquant ce personnage hors du commun, France Culture rappelle que « face à l’oppression et aux persécutions, les Manouches, Sintès, Kalès, Yéniches, Rroms ou Tsiganes, ont opposé des formes de résistances très diverses. »
Last week, I told you about Raymond Gurême. By evoking this unusual character, France Culture recalls that « in the face of oppression and persecution, the Manouches, Sintès, Kales, Yéniches, Rroms or Gypsies, put up very diverse forms of resistance. »

Une autre émission de France Culture du 30 octobre 2012 qui comporte aussi des interviews, dont une de Raymond Gurême, évoque le carnet anthropométrique, devenu carnet de circulation, qui semble avoir disparu depuis quelques années (2017 ?) : « Dans le sillage des nationalismes de 1870, les pays d’Europe mettent les étrangers sous surveillance. On a peur de l’ennemi, du traitre, de l’espion et bientôt aussi on a peur des “bohémiens”. Alors on commence par créer une catégorie administrative : celle des nomades, (qui ne sont ni des forains, ni des marchands ambulants), puis l’Etat va les recenser et leur imposer un carnet anthropométrique (…). Et ce n’est que très récemment, en octobre 2012 que le conseil constitutionnel invalide cette institution. »
Another program from France Culture of October 30, 2012 which also includes interviews, including one by Raymond Gurême, evokes the anthropometric notebook, which has become a circulation notebook, which seems to have disappeared for a few years (2017?): « In the wake of nationalisms from 1870, the countries of Europe put foreigners under surveillance. We are afraid of the enemy, of the traitor, of the spy and soon we are also afraid of the “gypsies”. So we start by creating an administrative category: that of nomads (who are neither fairgrounds nor street vendors), then the State will identify them and impose an anthropometric notebook (…). And it was only very recently, in October 2012, that the Constitutional Council invalidated this institution. »

Quand Raymond Gurême se fait violemment frapper par des policiers en 2014, « DAL, Droit Au Logement, dénonce cette intervention violente, sans autre motif apparent que le racisme, des représailles, ou/et un message d’intimidation. »
When Raymond Gurême was violently beaten by the police in 2014, « DAL, Droit Au Logement, Right to Housing denounces this violent intervention, with no other apparent motive than racism, reprisals, or / and a message of intimidation. »

Racisme, certainement. Alors commençons par les idées reçues. En cliquant sur ce lien, vous en trouvez une quantité, ça fait du bien de les dénoncer.
Racism, certainly. So let’s start with stereotypes. By clicking on this link, you find a quantity, it feels good to denounce them.

Pour ce qui concerne Raymond Gurême, je trouve des textes presque identiques sur « Paris-Luttes Info », « Médiapart », « Rencontres tsiganes »… J’y vais de mon petit résumé, à vous d’en lire plus ici ou là. Pour les anglophones, je vous laisse chercher des informations plus générales concernant ceux que l’on appelle « itinérants », « voyageurs », « gens du voyage »…
As far as Raymond Gurême is concerned, I find almost identical texts on « Paris-Luttes Info », « Médiapart », « Rencontres tsiganes » … I’ll go from my little summary, it’s up to you to read more here and there. For English speakers, I’ll let you look for more general information about those we call « itinerants », « travelers »…

Raymond est le fils d’un ancien combattant de 14/18 qui a été gazé. Il voit le jour dans la caravane familiale, sa famille vit d’un petit cirque et d’un cinéma ambulant, muet, à manivelle. Déjà son grand-père avait un projecteur à manivelle et un groupe électrogène. Tout petit Raymond joue un rôle dans le spectacle.
Raymond is the son of a 14/18 veteran who was gassed. He was born in the family caravan, his family lives on a small circus and a traveling, silent, hand-cranked cinema. Already his grandfather had a crank projector and a generator. Tiny Raymond plays a role in the show.

Ce cirque et ce cinéma sont bien accueillis le plus souvent. « Il n’y avait pas de barrière entre les sédentaires et les itinérants comme maintenant » dira Raymond.
This circus and this cinema are generally well received. « There was no barrier between the sedentary and the homeless like now, » Raymond said.

En octobre 1940, Raymond est alors adolescent, les gendarmes frappent à la porte à six heures du matin. Raymond, ses parents, ses 8 frères et sœurs sont contraints de tout abandonner, roulottes, chapiteau, appareils de cinéma. Ils sont enfermés et seront finalement transférés à Linas-Monthléry (tout près de Brétigny-sur-Orge). En effet, depuis 1912, les populations itinérantes sont fichées « et réparties en trois catégories: les commerçants ambulants, les forains et les « nomades », ces derniers étant les moins bien considérés et devant détenir un carnet anthropométrique. » D’une chose à l’autre la nuance entre commerçants ambulants, forains et nomades disparaît. Les déplacements sont interdits pour la durée de la guerre. Pour Raymond et sa famille, rappeler que son père est français depuis des générations, qu’il est un ancien combattant, tout cela est inutile. Au contraire, les internés « nomades » ne seront libérés qu’en 1946. Quant à sa carte d’interné politique, Raymond ne la reçoit qu’en 2009, vingt-sept ans après sa première demande.
In October 1940, Raymond was then a teenager, the gendarmes knocked on the door at six in the morning. Raymond, his parents, his 8 brothers and sisters are forced to give up everything, trailers, marquee, cinema equipment. They are locked up and will finally be transferred to Linas-Monthléry (very close to Brétigny-sur-Orge). Indeed, since 1912, itinerant populations have been recorded « and divided into three categories: itinerant traders, fairgrounds and “nomads”, the latter being the least well regarded and having to hold an anthropometric notebook. » From one thing to another the nuance between itinerant traders, fairground and nomads disappears. Travel is prohibited for the duration of the war. For Raymond and his family, remembering that his father has been French for generations, that he is a veteran, all of this is unnecessary. On the contrary, the « nomadic » internees were not released until 1946. As for his political internee card, Raymond did not receive it until 2009, twenty-seven years after his first request.

Crédits : Bertrand Guay AFP

La présence des « nomades » dans la résistance est ignorée.
La mémoire des « camps d’internement des nomades » s’estompe dans l’oubli.

The presence of « nomads » in the resistance is ignored. The memory of the « nomadic internment camps » fades into oblivion.

« La tournure qu’à prise mon rapport à l’autorité et à ceux qui sont supposés incarner l’ordre, policiers et gendarmes, remonte à mon internement arbitraire de Linas-Montlhéry. Policiers et gendarmes étaient alors chargés d’appliquer des mesures indignes contre les citoyens français que nous étions. Et la majorité d’entre eux le faisaient sans moufter.
Après 1945, ni le statut de rescapé de la Grande Guerre de mon père, ni notre internement, ni mon engagement dans la Résistance n’ont été reconnus.
En revanche, ma famille et moi avons continué à être traités comme des bons à rien et des voleurs de poules par ces mêmes policiers et gendarmes. » Raymond Gurême
« The turn taken in my relationship to authority and to those who are supposed to embody order, police and gendarmes, goes back to my arbitrary internment in Linas-Montlhéry. Policemen and gendarmes were then responsible for applying unworthy measures against the French citizens that we were. And the majority of them did so without snoozing.
After 1945, neither my father’s status as a survivor of the Great War, nor our internment, nor my involvement in the Resistance was recognized.
However, my family and I continued to be treated like good-for-nothing and chicken thieves by these same police and gendarmes. » Raymond Gurême

Acrobate, Raymond s’évade, est trahi par le maire à qui il a demandé de l’aide, s’évade à nouveau, se cache dans un arbre jusqu’au petit matin alors qu’on le cherche à terre. Libre, il revient aider les siens mais il perd leur trace après un transfert. Engagé dans la résistance, il vole un camion de vivres allemand. Fait prisonnier à plusieurs reprises, il multiplie les évasions !
Acrobat, Raymond escapes, is betrayed by the mayor he has asked for help, escapes again, hides in a tree until dawn when he is searched on the ground. Free, he returns to help his family but loses their trace after a transfer. Engaged in the resistance, he steals a German food truck. Taken prisoner several times, he multiplies the escapes!

Il retrouve sa famille après de longues années et convainc ses parents de devenir ouvriers agricoles.
He reunited with his family after many years and convinced his parents to become agricultural workers.

Il s’installe dans la région de Linas-Montlhéry, face à la colline où lui et les siens ont tant souffert. Il garde le silence pendant des décennies, puis se décide enfin à parler, inquiet de l’évolution à laquelle il assiste : « Mais à quatre-vingt-cinq ans je témoigne aussi pour les générations qui viennent après moi. »
He settles in the Linas-Montlhéry region, facing the hill where he and his family suffered so much. He remains silent for decades, then finally decides to speak, worried about the evolution he is witnessing: « But at eighty-five I also bear witness for the generations that come after me. »

Avec son livre, il « brise soixante-dix ans de silence pour dénoncer les discriminations toujours vives à l’égard des nomades. »
With his book, he « breaks seventy years of silence to denounce the still strong discrimination against nomads. »

Petite biblio — Bibliography (in French !)
« Interdit aux nomades » de Raymond Gurême et Isabelle Ligner, publié en 2011 chez Calmann-Lévy.
« Brûlez-moi, comme ça je peux chanter ! » Dominique Carpentier – Dominique Idir – éditions Artriballes
« Tsiganes » Jan Yoors – éditions libretto
« Petite histoire du peuple rrom » Marcel Courthiade – éditions « le bord de l’eau »
« Je suis tsigane et je le reste : des camps de réfugiés roms jusqu’à la Sorbonne » de Anina Ciuciu — de nombreuses vidéos de Anina nous montrent cette jeune avocate qui a connu la plus grande misère. Elle a même rencontré Macron avant son élection. Il n’a pas été brillant !
— many videos of Anina show us this young lawyer who has known the greatest misery. She even met Macron before his election. He was not brilliant!
« Ces barbelés oubliés par l’histoire » de Jacques Sigot aux éditions Walada est consacré au camp d’internement des tsiganes à Montreuil-Bellay.

LIENS — LINKS
https://www.rencontrestsiganes.fr/qui-sommes-nous/
Rencontres Tsiganes est animée par des citoyens et des citoyennes, gadjé*, gitans, manouches, roms, sédentaires ou voyageurs, qui, professionnels ou militants associatifs, œuvrent ensemble pour lutter contre l’ignorance et les préjugés.
*Les gadjé, c’est vous et moi si vous ne faites pas partie de ces voyageurs.
Rencontres Tsiganes is run by citizens, gadjé *, gypsies, Roma, sedentary people or travelers, who, professionals or activists, work together to fight against ignorance and prejudice.
* The gadjé are you and me if you are not one of these travelers.

Voyageurs-citoyens
http://www.voyageurs-citoyens.fr/
Plus de 40 ans après la promulgation de la loi de 1969, les associations représentatives des Voyageurs et les associations de défense de leurs droits restent fermement  déterminées à lutter pour un plein accès au droit commun et à une citoyenneté à part entière.
More than 40 years after the enactment of the 1969 law, the associations representing Travelers and the associations defending their rights remain firmly determined to fight for full access to common law and full citizenship.

Méfiance ancestrale envers l’« Autre », peur de l’inconnu ? Idées reçues ? J’espère que vous aurez appris, un peu, avec ces quelques lignes. Moi, je comprends mieux pourquoi les occupants des tiny houses ont du mal à se poser quelque part !
Ancestral mistrust of the « Other », fear of the unknown? Stereotypes ? I hope you have learned, a little, with these few lines. I understand better why the occupants of tiny houses have trouble landing somewhere!

Je ne suis pas acrobate et selon mon habitude mon enchaînement manque d’élégance, mais j’ai été touchée par cette belle histoire, alors la voici, l’amitié d’un pigeon avec le retraité qui lui a sauvé la vie. Merci à ma belle-sœur pour l’envoi !
I’m not an acrobat and in my habit my sequence lacks elegance, but I was touched by this beautiful story, so here it is, the friendship of a pigeon with the pensioner who saved her life. Thanks to my sister-in-law for sending!

Et puis j’ai écouté plusieurs fois Liliberta chanter « je suis fils » et comme j’aime beaucoup cette chanson, et qu’elle n’est pas assez écoutée, je vous invite à la découvrir. Le texte apparaît sous la vidéo.
And then I listened several times to Liliberta singing « I am a son » and since I like this song a lot, and it is not listened to enough, I invite you to check it out. The text appears below the video.

Et ici ? Après la pluie tant attendue, qui a été abondante, on a eu très froid et peur du gel, mais le jardin se porte bien. Paul reçoit des visiteurs, des jardiniers ravis de faire quelques échanges…
And here ? After the long-awaited rain, which was abundant, we were very cold and afraid of frost, but the garden is doing well. Paul receives visitors, gardeners delighted to make some exchanges …