Imprévue

Que les lecteurs anglophones me pardonnent : je vais en rester avec un blog en français. Mes (mauvaises) traductions me demandent beaucoup de temps et ne me satisfont pas.
Please forgive me, English readers: I will no longer write in French. I need too many time to translate and my English does not satisfy me.

Voilà qu’Ariane me demande de lui faire aimer la neige : je trouve le défi sévère, je vais m’employer à le relever…

Les deux photos ci-dessus sont prises à peu près depuis le même point (ma fenêtre !). Les gens du coin seront déstabilisés par la seconde : le téléobjectif modifie complètement notre regard. Il s’agit du carrefour (très dangereux) de la route Morestel-Passins avec la route de Crevières.


La neige n’a pas toujours la même qualité : en janvier 2010, pour la première fois (de ma vie sans doute) je l’ai vue garder l’empreinte de l’oiseau qui s’envole. Avec Paul on a lu plein d’histoires écrites ainsi sur le blanc…

…histoires de fuite, de peur, parfois de mort.

On y regarde de plus près, c’est de la bestiole minuscule, là !

Les bambous ont incroyablement grandi depuis décembre 2009 !


Élégance en noir et blanc. D’habitude, on retourne la photo, mais dans ce cas, au lieu de cela c’est la photographe qui a tourné.


L’eucalyptus et le cyprès de l’Arizona (ou cyprès bleu, à gauche du cèdre de l’Atlas) sont morts depuis ces prises de vue de décembre 2009.


cardère, paulownia et tournesol

Parfois, surprise de couleurs vives :

Garde-manger sérieusement mis à mal :

Faire de la photo aiguise mon regard, et… les regarder plus tard réveille mon intérêt…

Les perspectives sont sans limite.

Ariane, je compte sur toi maintenant pour me donner un avis, puisque tu es à l’origine de cette recherche imprévue. Comme l’indique mon titre…

 

 

Sans gants ni manteau

Que les lecteurs anglophones me pardonnent : je vais en rester avec un blog en français. Mes (mauvaises) traductions me demandent beaucoup de temps et ne me satisfont pas.
Please forgive me, English readers: I will no longer write in English. I need too many time to translate and my English does not satisfy me.

Nous avons invité à manger Maguy et Jacky. Quelle bonne idée ! Merci, Maguy, de m’avoir rappelé que je fais parfois de la photo, et que la météo s’y prête. Ce matin, j’ai donc passé l’équipement lourd, deuxième pantalon, sous-pull très chaud, tous les accessoires, et je suis sortie presque en même temps que le soleil.

En regardant ce cliché, je retrouve à peu près l’impression que j’avais en appuyant sur le déclencheur.

Je vous invite à faire la balade bien au chaud depuis votre chez vous…

Bien sûr, vous n’entendrez pas, amis lecteurs, les impacts légers du givre fondu au soleil, ni ne verrez cette étrange pluie en rapides chutes verticales étincelant au soleil.

Entrons…

Le givre souligne la forme du végétal.


Saule « tordu »…

Arbre à perruque…

De loin, j’ai vu le merle dans le pommetier :

Quand je pense au tracas du cuisinier qui veut cuisiner de jolis fruits givrés !

Les petites bestioles sauvages trouvent là un garde-manger dès que la neige est épaisse – autant dire que pour le moment, il garde ses pommettes…

Pour la prise de vue, lumière parfaite, se placer résolument face au soleil. Je l’ai d’ailleurs pris deux ou trois fois dans l’oeil au travers de l’objectif, aïe !

Cette photo a été prise il y a un an, et la chanson qui l’accompagne est éternelle :

« En plein décembre ce matin
Et sous la neige du jardin
J’ai trouvé une rose… »