Recettes — recipes

François Ruffin nous donne la recette de l’état qui nous gouverne et nous réprime (la vidéo complète en cliquant sur le lien bleu). Je m’inspire largement de ses propos, je pense ne pas trahir sa pensée.
Pour lui, « Le pass vaccinal n’est pas sanitaire, on l’a déjà dit mais là on en a la preuve, c’est un pass disciplinaire. »
Il considère que ce qui est en jeu dans le pass vaccinal, c’est le contrôle du corps social et le contrôle du corps tout court. « Le retour des gilets jaunes, ça a été le retour d’un corps social qui faisait obstacle au pouvoir et obstacle au capital. »
Il parle de nous atomiser. Pour les gilets jaunes, l’extrême violence a fait que « tout le monde rentre chez soi avec la peur. »


François Ruffin gives us the recipe for the state that governs and represses us (the complete video by clicking on the blue link). I am largely inspired by his words, I think not to betray his thought.
For him, « The vaccination pass* is not sanitary, we have already said it but here we have the proof, it is a disciplinary pass. »
He considers that what is at stake in the vaccination pass is the control of the social body and the control of the body in general. « The return of the yellow jacket was the return of a social body that was an obstacle to power and an obstacle to capital. »
He talks about atomizing us. For the yellow jackets, « the extreme violence caused everyone to go home in fear. »
*pass : health passport

Avec le covid sont instaurées distanciation sociale et instauration du contrôle permanent et partout. L’espace public est vidé. « Or ça va se mêler en plus avec l’instauration du numérique : c’est le QR code, c’est le contrôle partout. »

With the covid, social distancing and establishment of permanent control and everywhere are established. The public space is empty. « But it will get mixed up with the introduction of digital: it’s the QR code, it’s control everywhere. »

Je vous ai dit la même chose en d’autres termes : s’il n’y a plus de ce tissu social, s’il n’y a plus que des individus isolés, atomisés, la barbarie d’état* peut alors développer toute sa puissance.
Je ne suis pas la seule à m’en inquiéter. On ne peut pas laisser notre société se disloquer, il faut (re-)créer des liens, ou les réveiller s’ils sont endormis. Ruffin dit que notre camp n’existe que par le corps.
*« barbarie d’état » – Si le terme vous choque, je précise : il s’agit d’appliquer à la lettre les consignes du libéralisme.


I told you the same thing in other words: if there is no more of this social fabric, if there are only isolated, atomized individuals, state barbarism* can then develop all its power.
I’m not the only one worried about it. We cannot let our society fall apart, we must (re-)create links, or wake them up if they are asleep. Ruffin says our camp only exists through the body.
*« state barbarism » – If the term offends you, I specify: it is a question of applying the instructions of liberalism to the letter.

Que faire ?

What to do ?


Il y a mille et une façons de vivre en société. Dommage, mais tant pis pour le risque de contamination : l’autre risque, celui de mourir aux autres, est bien plus grave.


There are a thousand and one ways to live in society. Shame, but too bad for the risk of contamination: the other risk, that of dying to others, is much more serious.

Je parle beaucoup de « tissu » social, l’image me plaît, me parle beaucoup. S’y mêle l’image de l’arbre, solidement implanté dans le sol, et en même temps tourné vers le ciel, vers l’espace. Un tissu qui prend racine et la société devient arbre, avec d’infinies ramifications. Prendre des racines sociales…

I talk a lot about social « fabric », the image appeals to me, speaks to me a lot. That of the tree is mixed with it, it is firmly established in the ground, and at the same time turned towards the sky, towards space. A fabric that takes root and society becomes a tree, with infinite ramifications. Taking social roots…

Je pourrais continuer pendant des pages et des pages à exprimer ce qui lasse mes lecteurs et devient de plus en plus pour moi générateur de graves inquiétudes.

I could go on for pages and pages expressing what tires my readers and is becoming more and more a source of serious concern for me.


Il est urgent d’appliquer des recettes de bien-être et de bonheur.
It is urgent to apply recipes for well-being and happiness.


D’autres recettes attendent, je vous les distribue de ce pas.
Other recipes are waiting, I distribute them to you now.

Recettes des castors pour manger : les castors ne peuvent pas grimper aux arbres, il faut que l’arbre dé-grimpe à eux.

Beaver recipes for eating: beavers cannot climb trees, the tree must un-climb to them.

Recette de moi pour manger
Cuire un poids égal de courge et de pommes de terre. Mixer la courge, écraser les pommes de terre à la fourchette (pas trop). Mélanger avec une sauce béchamel ou une pâte à crêpes en aromatisant avec ce qui vous inspire : cubes de fromage dans mon cas. Et comme j’avais des saucisses je les ai posées par-dessus et j’ai passé le tout au four.


Recipe from me to eat
Cook an equal weight of squash and potatoes. Blend the squash, mash the potatoes with a fork (not too much). Mix with bechamel sauce or pancake batter, flavoring with whatever inspires you: cubes of cheese in my case. And since I had sausages, I put them on top and put it all in the oven.

Recette pour photographier les oiseaux
Laver soigneusement la fenêtre, verser abondance de grains et observez-les de près, c’est magique. Penser de temps en temps à appuyer sur le déclencheur. Mettre l’appareil photo en position « rafale » sinon le plus souvent l’oiseau s’est envolé.


Recipe for photographing birds
Carefully wash the window, pour plenty of grains and observe them closely, it’s magic. Remember to press the shutter button from time to time. Put the camera in the « burst » position otherwise most often the bird has flown away.



Les flous — the blurs

Par deux, c’est rare — By two, it’s rare

En une minute, j’ai pris 70 photos de ce moineau en train de creuser un trou dans le tas de graines.

In one minute, I took 70 photos of this sparrow digging a hole in the pile of seeds.


Le moineau ou le verdier passent à table, cassent la coque du bec, avalent, et recommencent pendant que la file des oiseaux piaffe d’impatience. Les mésanges, elles, se servent et repartent aussitôt, se succédant à un rythme infernal.

The sparrow or the greenfinch come to the table, break the shell with the beak, swallow, and start again while the line of birds paws impatiently. The tits serve themselves and leave immediately, following one another at a hellish pace.

Je suis surprise : l’une d’elle ne part pas, avale une graine et recommence : elle se remplit le jabot et s’éloigne seulement alors pour régurgiter et « éplucher » chaque graine.
Les oiseaux sont très nombreux mais peu variés. Je ne vois plus de chardonnerets.

I’m surprised: one of them doesn’t leave, swallows a seed and starts again: she fills her crop and only then flies away to regurgitate and « peel » each seed.
The birds are very numerous but not very varied. I don’t see any more goldfinches.

Recette pour faire venir le printemps – oups, ce n’est pas une recette. Les perce-neige commencent à fleurir, les noisetiers sont couverts de chatons.

Recipe to bring spring – oops, it’s not a recipe. Snowdrops begin to bloom, hazel trees are covered with catkins.

4 réflexions sur « Recettes — recipes »

    • Ah oui au fait ! Ce sont des photos de balade : de temps en temps je m’arrête et clic-clac ! Mais on ressent en effet combien ces lieux sont paisibles.
      Du côté des oiseaux, c’est autre chose, c’est plutôt tendu, nerveux : ils font une approche en plusieurs étapes, se font sauter une graine dans le bec et hop !, place au suivant.

  1. Oui c’est sympa d’observer les oiseaux. Je rejoins tes observations, les moineaux viennent en bande, les mésanges sont friandes de graines de tournesol c’est fascinant de voir leur dextérité pour extraire la graine.
    Effectivement je constate aussi qu’il n’y a pas beaucoup de variétés d’oiseaux. Moineaux, mésanges parfois rouge-gorges, j’ai surpris aussi une perruche mais guère plus à part des pigeons.

    En tout cas les photos sont « chouettes ». 😉

    • Du moment que je suis derrière la vitre, je peux m’approcher à moins de cinquante centimètres : je passerais des heures à les regarder.
      J’ai publié quelques photos floues, elles sont souvent rigolotes, mais j’en ai aussi détruit un paquet. J’appuie sur le déclencheur et je le relâche de temps en temps. Pas compliqué comme technique !

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