200 !

Le 28 mai 2019, je vous disais :
« Une centaine de publications depuis septembre 2012… il n’y a pas de quoi pavoiser ni grimper aux rideaux ! »
On May 28, 2019, I told you:
« A hundred publications since September 2012 … there is not to brag or climb the walls! »

Monnaie du pape — Lunaria annua

Cent chroniques en plus de six ans, pour la première centaine. Alors je me permets un peu de fierté, toujours sans pavoiser ni grimper aux rideaux, vu ma légendaire modestie, mais quand même, la deuxième centaine en à peine plus de deux ans, c’est  une bonne accélération, un signe de constance.
One hundred chronicles in more than six years, for the first hundred. So I allow myself a little pride, still without bragging or climbing the walls, given my legendary modesty, but still, the second hundred in just over two years, it’s a good acceleration, a sign of consistency.

Pour tout dire, j’aimerais bien avancer d’autres écrits, travailler sur « mon roman ». C’est une motivation différente : créer des personnages, leur donner vie, les suivre sur le chemin que je décide de leur tracer. Oui, mais je me complique trop les choses, je ne suis pas assez assidue – la preuve – et quand je rouvre un fichier, je m’aperçois qu’il s’est écoulé (au minimum) un an depuis les derniers mots écrits. J’étais dans un « moment » particulier, je dois retrouver l’ambiance, les détails, le point d’où je suis partie et celui où je dois aller.
To be honest, I would like to advance other writings, work on « my novel ». It’s a different motivation: to create characters, to bring them to life, to follow them on the path I decide to make take. Yes, but I complicate things too much, I am not diligent enough – the proof – and when I reopen a file, I find that it has been (at least) a year since the last written words. I was in a special « moment », I have to find the atmosphere, the details, the point where I left and where I have to go.

Si j’abandonnais ce blog, je ne suis même pas certaine que je réussirais à affronter la difficulté qui m’attend. Pourtant, mes personnages existent maintenant, ils sont étoffés, cohérents, et j’aimerais bien voir vers où ils s’en vont. Ce n’est pas d’actualité. Je les laisse dormir encore.
If I gave up on this blog, I’m not even sure I would be able to cope with the difficulty that awaits me. However, my characters exist now, they are fleshed out, cohesive, and I would love to see where they are going. This is not relevant. I let them sleep again.

Je vous ramène vers ici, où froid et chaleur se disputent, je vous lance sur les traces de Séb, enfin reparti après un temps bien long pendant lequel ce voyageur a eu les ailes coupées, et je vous ramène vers un coin de Savoie de toute beauté. Sans oublier le message de Brad.
I bring you back to here, where cold and heat are fighting, I launch you in the footsteps of Séb, finally set off again after a very long time during which this traveler had his wings cut, and I bring you back to a corner of Savoy of all beauty. Not to mention Brad’s message.

Ici, vous avez eu droit encore une fois à une petite balade non botanique : comme ça, je peux être pardonnée en cas d’erreur. Bon, les fleurs, j’en photographie beaucoup, on en a des indigestions, mais c’est quand même sympa à regarder !
Here, you were once again entitled to a little non-botanical walk: that way, I can be forgiven if I make a mistake. Well, flowers, I photograph a lot of them, we get indigestion, but it’s still fun to watch!

Depuis l’arrêt brutal de son voyage en Espagne à cause du premier confinement, Séb est resté au  Charbi, le plus souvent dans son Chamion, à mener sa vie. Une petite sortie ici ou là, très raisonnable. Interactions avec ceux qui passent ou ceux qui habitent, parfois un repas commun, ou, bien entendu, le karambolage rituel du dimanche.
Since his trip to Spain abruptly ended due to the first confinement, Séb has remained in Charbi, most often in his Chamion, to lead his life. A little outing here and there, very reasonable. Interactions with those who pass or those who live, sometimes a common meal, or, of course, the ritual Sunday karambolage.

Il a commencé à bricoler, d’abord des petits trucs, puis il a en quelque sorte pris racine et s’est lancé dans de nombreuses constructions, l’aménagement de la cabane, les bancs dispersés dans le parc. Le plus gros chantier bien sûr ça a été la construction d’une nouvelle tiny house.
He started tinkering, first little things, then he kind of took hold and got into a lot of building, setting up the cabin, the benches scattered around the park. The biggest project of course was the construction of a new tiny house.

C’est la troisième qu’il construit, c’est le troisième modèle. Il n’a pas envie de se répéter, chaque nouvelle création est pour lui occasion d’expérimenter. Réorganisation des volumes. La porte, à l’arrière ou sur le côté ?
This is the third he is building, this is the third model. He doesn’t want to repeat himself, each new creation is an opportunity for him to experiment. Reorganization of volumes. The door, at the back or on the side?

Comme celle-ci est destinée à la vente, il proposera des options : on peut acheter la totalité, ou bien seulement la maison, pas le camion. Il a prévu de rajouter des capteurs solaires si l’acheteur le souhaite.
As this is intended for sale, he will offer options: you can buy all of it, or just the house, not the truck. He plans to add solar collectors if the buyer wishes.

J’en parle au futur, je devrais utiliser le passé : en effet, Séb est parti le 10 mai jusqu’au Luxembourg livrer la maisonnette sur roues. Dans la situation actuelle, c’était plus simple que ce soit lui qui fasse le voyage. Pour ce trajet, il a donc passé une nuit dans la maison qui n’est plus la sienne. Le contact avec les acheteurs a été fort plaisant.
I’m talking about it in the future, I should use the past tense: indeed, Séb left on May 10 to Luxembourg to deliver the house on wheels. In the current situation, it was easier for him to make the trip. For this trip, he spent a night in the house that is no longer his. The contact with the buyers was very pleasant.

Il aurait bien fait du tourisme si la météo avait été de la partie, mais vu le mauvais temps, il est revenu sans tarder. Il a alors mis la main aux dernières révisions de l’autre tiny-house, sa maison, son Chamion. Après quelques allers-retours techniques chez Patrice, il était prêt. Il est parti le 25 mai vers l’Espagne, mais, cette fois, du côté du pays basque et de la Navarre. Avec une traversée tranquille du Massif Central, si riche en sites magnifiques !
He would have been sightseeing if the weather had been right, but given the bad weather, he returned without delay. He then got his hands on the final revisions of the other tiny-house, his house, his Chamion. After a few technical back and forths with Patrice, he was ready. He left on May 25 for Spain, but this time for the Basque country and Navarre. With a quiet crossing of the Massif Central, so rich in magnificent sites!

Si vous souhaitez suivre la gestation de la maison vendue, ça commence ici, ensuite vous cliquez en bas de page sur le titre suivant.
If you want to follow the development of the house sold, it starts here, then you click at the bottom of the page on the following title.

Si vous désirez l’accompagner dans son voyage qui vient juste de commencer, c’est là que ça se passe.
If you want to go with him on his journey that has just begun, this is it.

Ou encore pour accéder en quelque sorte au socle d’où partent tous ses récits, remplis de nombreux voyages aux quatre coins de la planète (c’est une expression, le français est une langue bizarre : la planète étant cubique, elle a en réalité huit coins), donc, si vous voulez découvrir des pays proches ou lointains, c’est par là…
Or to somehow access the base from which all his stories start, filled with numerous trips to the four corners of the planet (it’s an expression, English is a bizarre language: the planet being cubic, it actually has eight corners), therefore, if you want to discover countries near or far, it’s here …

Et la Savoie ?
And Savoy?

Depuis mars 2020, Paul n’a pas quitté la maison sauf pour des visites de quelques heures ici ou là, et bouger lui manque beaucoup. Moi, j’ai fait quelques escapades dans ma famille.
Since March 2020, Paul has not left the house except for visits of a few hours here and there, and he misses movement very much. Me, I made a few getaways with my family.

Séb parti, Lolo en pleins préparatifs, je houspille Paul pour un voyage symbolique (disons deux nuits trois jours) et il réserve un gîte du 2 au 4 juin. C’est comme ça que nous nous retrouvons à Beaufort après moins de deux heures de route. C’est une jolie petite ville dont la saison touristique peut enfin commencer, les terrasses sont envahies et les passants nombreux. On se dégourdit les jambes et on se rappelle nos voyages précédents.
Séb gone, Lolo in full preparations, I scold Paul for a symbolic trip (say two nights three days) and he reserves a lodging from June 2 to 4. This is how we find ourselves in Beaufort after less than two hours of driving. It is a pretty little town whose tourist season can finally begin, the terraces are overgrown and many passers-by. We stretch our legs and remember our previous trips.

Balade pour redécouvrir les lieux, chance, il y a un marché, après lequel nous faisons encore une fois la visite, incontournable, de la coopérative laitière…
Stroll to rediscover the places, luck, there is a market, after which we once again make the visit, unavoidable, of the dairy cooperative …

On peut y acheter son beaufort à toute heure du jour ou de la nuit, sept jours sur sept.
You can buy your Beaufort there at any time of the day or night, seven days a week.

Joie de s’asseoir à une terrasse de café
Joy of sitting at a cafe terrace

Le soleil n’est pas coopératif, le ciel est nuageux, la pluie se rapproche. Nous quittons Beaufort pour monter vers les Saisies. Notre petite expédition continuera…
The sun is not cooperative, the sky is cloudy, the rain is approaching. We leave Beaufort to go up to Les Saisies. Our small expedition will continue …

J’ai reçu un message de Brad : quand il a séjourné chez nous, Paul lui a parlé d’Arthur Upfield, un auteur que nous avons lu tous les deux et qui a situé ses romans policiers dans le bush australien. Brad nous demande si nous connaissons la série télé tirée de ces livres, mais j’ignorais l’existence de cette série ! Je découvre que l’acteur français Alain Doutey y a joué mais « en raison de problèmes de droits limités, la série n’est pas sortie en DVD, ni en Australie ni en France. »
Eh bien c’est regrettable, il est très intéressant de suivre le personnage de Bony ou Boney, Napoléon Bonaparte, métis torturé par sa double appartenance, lors des enquêtes qu’il mène avec brio.
I got a message from Brad: When he stayed with us, Paul told him about Arthur Upfield, an author we both read and who set his detective stories in the Australian bush. Brad asks us if we know of the TV series from those books, but I didn’t know the series existed! I find out that French actor Alain Doutey performed there but « due to limited rights issues, the series has not been released on DVD, neither in Australia nor in France. »
Well it’s unfortunate, it’s very interesting to follow the character of Bony or Boney, Napoleon Bonaparte, half-breed tortured by his dual affiliation, during the investigations he brilliantly leads.

En cherchant à répondre à Brad, j’ai découvert la présence de David Gulpili comme acteur de la série : j’avais déjà parlé de lui dans ma chronique « en suivant le cacatoès », précisant qu’il est chanteur et danseur.
While trying to answer Brad, I discovered the presence of David Gulpili as an actor of the series: I had already mentioned him in my column « Riding The Black Cockatoo », specifying that he is a singer and a dancer.

J’ai bien envie de relire les romans d’Upfield.
I really want to re-read Upfield’s novels.

4 réflexions sur « 200 ! »

  1. Ça fait du bien de voir que l’on peut recommencer à voyager…
    Le Beaufortain est une belle destination, et oui le passage à la coopérative me paraît également indispensable.
    Pour les 4 coins de la planète, je pense que l’expression provient de la vision bidimensionnelle d’une carte, donc pas si bizarre en définitive.

    • Oh que oui, ça fait du bien de recommencer à voyager ! Je crois que notre dernière expédition en Beaufortain date de 2003, et comme ce n’est pas très loin, ça valait le coup pour une première sortie…
      Je n’avais pas du tout pensé à la planète « aplatie » sur une carte, qui, effectivement, comporte quatre coins.
      😉

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