Balade champêtre (et même un peu botanique)

 

 

 

 

Pendant que tout le monde s’active, je vous invite à faire un tour dans le parc.
While everyone is busy, I offer you to take a walk in the park.

 

 

Je vous fais suivre le cheminement que j’ai moi-même suivi, le 12 mai. Je respecte la date, et même la chronologie !
You will follow me on the path that I myself followed on May 12th. I respect the date, and even the timeline!

Paul avait protégé les fraisiers sous des tunnels, les récoltes ont commencé tôt.
Paul had protected the strawberries under tunnels, the harvests started early.

Petits pois, pommes de terre… le jardin est beau, bien entretenu et prometteur.
Peas, potatoes … the garden is beautiful, well maintained and promising.

Si le jardin est si beau, c’est grâce à Paul, Kristen et David, qui font beaucoup d’entretien (binage…). Kristen s’occupe du désherbage et de l’arrosage, elle effectue aussi les repiquages. David a réparé les « maisons » en bambou des framboisiers.
If the garden is so beautiful, it is thanks to Paul, Kristen and David, who do a lot of maintenance (hoeing …). Kristen deals with weeding and watering, she also makes transplanting. David repaired the bamboo « houses » of raspberries.

Je comprends pourquoi Paul aime les viornes.
I understand why Paul likes viburnums.

La météo n’a pas été favorable au pawlonia. Ses fleurs sont tombés. Une forte densité d’arbres autour de lui le pousse à rechercher la lumière. Les branches basses sont mortes, il faudra un jour les tailler.
The weather was not favorable to pawlonia. Its flowers fell. A high density of trees around it pushes it to seek the light. The low branches are dead, it will be necessary to cut them one day.

Sébastien le voyageur a fabriqué ce panneau avec soin, les indications sont justes.
Sébastien the traveler made this panel carefully, the indications are correct.

L’arbre « cabane », le sophora pleureur, a souffert du gel à plusieurs reprises. En avril, Jérôme a coupé le bois mort et l’a façonné comme il a pu. C’est un des coins favoris de Doris.
Oui, ces deux photos ne sont pas réussies, mais voilà ce que j’ai fait le douze mai… C’est aussi pour nous un moyen de voir comment vont le jardin et le parc à un moment donné.
The tree « hut », the weeping sophora, has suffered frost several times. In April, Jérome cut the dead wood and shaped it as best he could. This is one of Doris’ favorite spots.
Yes, these two photos are not successful, but that’s what I did on May 12 …

It’s also a way for us to see how the garden and the park are going at one time.

Fruit de l’asiminier, minuscule pour le moment
Fruit of the asiminier (asiminier?), tiny right now

Le lagerstroemia ouvre juste ses bourgeons. Ses graines ne sont pas tombées, elles sont très belles !
The lagerstroemia just opens its buds. Its seeds have not fallen, they are very beautiful!

Ce ne sont pas des marguerites mais des pâquerettes.
They are not daisies (the big ones) but daisies (the small ones).

Je veux vous montrer les lieux tels qu’ils sont, même si parfois ce n’est pas très joli. Les glycines ont peu de fleurs, elles aussi ont souffert du gel.
I want to show you the places as they are, even if sometimes it is not very pretty. Wisteria have few flowers, they too have suffered from frost.

Je ne sais pas dessiner ! Après la photo, un petit croquis pour expliquer pourquoi je vois un lutin dans cette clématite.
I am not a designer! After the photo, a small sketch to explain why I see an elf in this clematis.

 

Je ne sais combien de fois Paul et moi avons semé en vain des graines de monnaie du pape. Surprise, les voilà qui poussent, vaillantes, solides : nous allons bientôt être envahis sans doute !
I dont know how many times Paul and I sowed in vain the lunaria annua. Surprise, here they grow, valiant, solid: we will soon be invaded no doubt!

Lupin, corbeilles d’argent, acer palmatum… La visite se termine. Dans cette caisse, hostas et euchères (j’aime bien aussi le nom « désespoir des peintres ») sont florissantes. Heureuses, peut-être, de ne pas avoir d’eau résiduelle.
Et si je montre aussi la modeste ciboulette, c’est pour vous inviter à couper les boutons et à les mettre dans la salade.
Lupine, « corbeille d’argent » (céraiste cotonneux ?), acer palmatum … The visit ends. In this box, « hostas » and « euchères » (I also like the name « despair of the painters ») are flourishing. Happy, perhaps, to have no residual water.
And if I also show the modest chives, it’s to offer you cut the buttons and put them into the salad.

benoîte

Moi, j’ai fait la visite en une demi-heure – c’est trop rapide ! Et vous ?
I visited in half an hour – it’s too fast! And you ?

 ATTENTION
pas d’enchaînement avec la suite de ma chronique,
beaucoup moins paisible
WARNING
no link with the rest of my chronic,
much less peaceful

 

SOMBRES RÉCITS DU PASSÉ RÉCENT
Comme je le disais récemment, j’ai parlé du camp d’Arandon avec Odette. Intéressée par notre échange, une autre personne qui connaît Odette raconte comment elle a retrouvé des restes humains, à Vézeronce je crois, peut-être des résistants exécutés par les nazis : Odette, pourrais-tu en demander plus à  cette dame ? Voilà : nous avons sous les yeux d’innombrables petits témoignages, souvenirs d’événements petits ou grands, qu’il importe de ne pas oublier.
Cela m’a remis en mémoire l’histoire de ces sept jeunes gens de Salagnon, qui se cachaient pour ne pas partir faire le STO (Service de Travail Obligatoire). Trahis, tous sont morts, six dans l’incendie de la maison provoqué par les soldats allemands, un qui a été fusillé en essayant de s’échapper.
Paul et moi avons découvert par hasard le monument commémoratif, en passant devant lors d’une de nos balades.
Concernant le camp d’Arandon, Odette était surprise de n’en avoir appris l’existence que tout récemment, lors de la conférence remarquable, le 2 mars, à Arandon, de l’historien Jean-Pierre Legendre.
Dans la salle, les gens avaient des choses très intéressantes à dire : je ne me rappelle qu’un récit, celui d’une femme racontant que son père faisait partie des réfugiés, et qu’il s’est retrouvé en Algérie à casser des cailloux.
Je trouve nécessaire de recueillir de tels témoignages, aussi longtemps que les témoins ou leurs descendants sont encore là. Lors de la conférence de Jean-Pierre Legendre, il a été question d’autres lieux, où ce travail de mémoire avance. Ici, il ne fait que commencer : nous avons entendu parler du camp d’Arandon il y a peu, alors que nous habitons ici depuis pas loin d’un demi-siècle.
J’éprouve le besoin de rendre la justice contre l’oubli.
Pour ma part je trouve passionnante l’étude de l’histoire proche dans l’espace et dans le temps : c’est comme ça que je me suis plongée dans les travaux de Jean-Pierre Legendre, vous pouvez le chercher sur la toile ou suivre ce lien.
DARK STORIES FROM RECENT PAST
As I said recently, I talked about le camp d’Arandon with Odette. Another person who knows Odette is interested in our exchange, and tells how she found human remains, at Vezeronce I think, perhaps they were resistance fighters executed by the Nazis: Odette, could you ask more to this lady? That’s it: we can see countless little testimonies, memories of small or big events, and it is important not to forget them.
This reminded me of the story of these seven young people from Salagnon, who were hiding in order not to go to the STO ( Service de Travail Obligatoire – Compulsory Work Service). Betrayed, all are dead, six in the house fire caused by German soldiers, one who was shot trying to escape.
Paul and I fortuitously discovered the memorial as we passed one of our walks.
Concerning le camp d’Arandon, Odette was surprised to learn of it only recently, at the remarkable conference held on 2 March in Arandon by the historian Jean-Pierre Legendre.
In the auditorium, people had very interesting things to say: I remember only the story of a woman saying that her father was one of the refugees, and that he had been driven to Algeria where he was breaking pebbles.
For me, it’s necessary to collect such testimony, as long as the witnesses or their descendants are still there. At the conference, Jean-Pierre Legendre spoke about other places where this work of memory is going. Here it is just beginning: we heard about le camp d’Arandon not long ago, when we have been living here for almost half a century.
I feel the need to render justice against forgetting.
The local and recent history sounds fascinating for me: that’s how I immersed myself in the works of Jean-Pierre Legendre, you can find it on the web or follow this link

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4 réflexions sur « Balade champêtre (et même un peu botanique) »

  1. Ta réponse, Carmen :

    Bonjour couple!!! Comme tous les mardis, j’ai consulté votre blog et celui d’aujourd’hui m’a rendu particulièrement heureuse. Le jardin, le petit Eden que vous avez chez vous, est magnifique, tout fleuri. Je veux déjà marcher sur mes pieds nus dans l’herbe fraîche et sentir le parfum des fleurs. Quelle merveille. Bisous.

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