Fatiguée — Tired


Je dois donner raison à François et à Jérôme pour leur commentaire de la semaine dernière : ils apprécient plus mes billets d’humeur joyeuse. J’espérais renouveler l’info avec mes « colères noires », et c’est peut-être le cas, mais la question est-elle là ? Qu’importe si je vous informe d’un nouveau scandale, nous savons l’essentiel ; connaître tous les détails ne devrait pas changer notoirement notre façon d’envisager les choses.
I must agree with François and Jérôme for their comment last week: they appreciate more my happy mood posts. I was hoping to renew the info with my « fit of rage », and it may be, but is the question there? No matter if I let you know about a new scandal, we know the gist; knowing all the details shouldn’t significantly change the way we think about things.

Tapis de pommes — Apples carpet

Il y a colères, il y a aussi angoisse au sujet du monde de demain qui ne sera plus jamais le même. Il est normal de s’en inquiéter, il est logique d’en être angoissé, il est cohérent de partager ce souci de l’avenir. Mais peut-être pas ici ?
There is anger, there is also anxiety about the world of tomorrow which will never be the same again. It is normal to be worried about it, it is logical to anguish about it, it is coherent to share this concern for the future. But maybe not here?

Je vais peut-être me contenter de coller quelques liens ici et là pour ceux qui voudraient en savoir plus, j’ignore si vous cliquez sur les liens que j’envoie.
Maybe I will limite myself to give a few links here and there for those who would like to know more, I don’t know if you click on the links I send.

Depuis vendredi, je suis fatiguée. Alors j’y vais doucement. C’est la raison pour laquelle je me débine avec une minuscule toute petite chronique riquiqui, avec des photos pour faire joli…
Since Friday, I have been tired. So I’m taking it slow. That’s the reason I’m going through a short, small, tiny little column, with pictures to look pretty …

Je ne vais pas vous proposer trop de tapis pour ne pas vous lasser, mais les feuilles du gingko biloba de Jérôme méritent le détour !
I’m not going to offer you too many carpets so as not to get bored, but Jérôme’s gingko biloba leaves are worth a look!

Bon, Jérôme toujours, et son talent de cuisinier
Well, once more Jérôme, and his talent as a cook

 Les photos qui ne sont pas de Jérôme ont été prises dimanche, alors qu’on s’apprêtait à se régaler d’une fondue à la cabane.

The photos Jérôme did not take has been made on Sunday as we were about to feast on a fondue at the cabin.

 

12 réflexions sur « Fatiguée — Tired »

    • Je me suis abandonnée (de gré ou de force) à une « bonne » fatique, mais aujourd’hui, mardi, après quatre jours de paresse bénéfique, j’ai retrouvé mon énergie habituelle sans savoir ce qui m’est arrivé : je reprends le vélo !

      Merci pour ta sollicitude, et bien des bises à tout le monde chez toi !

  1. Hello,
    Je suis touché par ta réaction à mon commentaire qui a aussi trouvé un écho chez Jérôme. Je pense aussi que l’information est là et que ceux qui ont déjà un regard critique savent les trouver s’ils le souhaitent. Je comprends aussi ton besoin de te défouler, de pousser parfois de grands cris, de hurler désespoir et incompréhension face au monde. Et en même temps, quand tu partages sur ta vie quotidienne, tu offres une fenêtre sur le monde alternatif que vous construisez au Charbinat depuis tant d’années et cette vue sur une convivialité possible me fait du bien.
    Voilà ce qui me porte, pour être plus précis que juste parler de billets « joyeux ».
    Merci pour ta contribution à embellir le monde malgré ta petitetée, comme tu le dis.

    • Hello François,
      Merci pour ta réaction, et pour expliciter ce qui correspond précisément à mes ressentis.
      Oui, ici c’est un petit paradis, je me rappelle avoir écrit dans ces colonnes que le paradis peut aussi être l’enfer. J’en ai conclu qu’un paradis, ça se mérite, que ce n’est pas tout rose, que ce n’est pas facile !
      Mais je suis contente si je peux offrir quelque chose : la publication récente de l’aventure de Lolo dans l’Âge de Faire et dont j’ai parlé ici me fait un immense plaisir, comme partage d’expérience positive.
      Faudra que tu passes voir de tes propres yeux à quoi ça ressemble ici, depuis le temps que vous n’êtes pas venus ! Vivement qu’on puisse se déplacer !

  2. Pour ma part il n’était pas non plus dans mon intention à te « brider » sur le contenu de ton blog, tu es libre d’exprimer ce que tu souhaites, y compris tes colères. Si tu souhaites te défouler n’hésite pas ! Simplement dans la conjoncture je préfère lire des choses qui me rendent peu ou prou de bonne humeur.
    Je suis content de découvrir que la cabane est un lieu où se déroulent raclette et fondue – parties dans l’ambiance conviviale et chaleureuse que je devine.
    Bon, à quand la tartiflette ? 😉

    Petite précision : je n’ai pas de Gingko Biloba dans mon jardin, la photo a été prise près de la gare de Courbevoie

    • Merci Jérôme
      Je ne me suis sentie bridée ni par François ni par toi !
      « Je pense aussi », a dit François « que l’information est là et que ceux qui ont déjà un regard critique savent les trouver s’ils le souhaitent. »
      La semaine dernière j’avais scindé mon billet en deux pour vous permettre d’aller, ou pas, sur mes « colères ». Or, ceux qui ont passé des heures à se promener de site d’info en site d’info n’y trouvent certainement rien de nouveau, et ceux (comme Dom’) qui refusent de passer du temps sur le sujet n’ont aucune raison d’y aller : au temps pour moi.
      Une chose est certaine : les mots ont un pouvoir énorme, y compris celui de créer toutes sortes d’émotions. Je dois réfléchir à cela.
      Quitte à utiliser l’énergie que me procurent mes colères, il y a peut-être mieux à trouver.

      Bon, je note la suggestion : une tartiflette s’enchaînerait vraiment bien derrière les gueuletons qui ont précédé !!!
      Tant pis ou tant mieux pour le Gingko, tu n’as peut-être pas la place chez toi pour en faire pousser un ?

      • hélas non pas de place pour le gingko
        j’ai un cerisier, un mimosa, deux lilas (dont un en fin de vie) , un laurier rose en pot et aussi un buis imposant (magnifique) que j’ai réussi à préserver des attaques de la pyrale.

        • Gingko ou pas gingko, il ne nous reste plus qu’à venir un jour te visiter et faire la connaissance de ce sympathique domaine. C’est peut-être le buis qui m’impressionne le plus ! Ces bestiaux-là ont une croissance très lente. Cool que tu aies réussi à le protéger, la pyrale a fait des dégâts considérables !

          Ici ou là, on trouve des buis qui reprennent, avec difficulté, mais qui semblent tirés d’affaire si pas de nouvelles agressions ! Et puis on en trouve aussi qui sont complètement morts, malgré tous leurs efforts.

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