Visiteurs viennent voyageurs vont

La toute petite chute de neige du 31 décembre m’a permis de renouveler mon stock de clichés, évitant d’utiliser encore ceux de la chute précédente, il y a si longtemps : le 15 novembre 2019… Et voilà toutes trouvées les photos pour aujourd’hui !
The very small snowfall of December 31 allowed me to renew my stock of pictures, avoiding to use again those of the previous fall, so long ago: November 15, 2019… So here are the photos for this publication!

Paul et moi avons depuis des années pris l’habitude de nous répartir les tâches. Elles ne manquent pas dans une grande maison où l’on n’a pas cherché à tout automatiser, et où l’on n’achète presque pas de plats cuisinés – comme en plus ils poussent dans le jardin avant de mijoter dans les casseroles, il y a vraiment beaucoup à faire.
Paul and I have been used to dividing up tasks for years. They are not lacking in a large house where we have not tried to automate everything, and where we hardly buy ready-made meals – as in addition they grow in the garden before simmering in the pots, there is a lot to do really.

Alors maintenant, Paul ajoute mon travail au sien. Heureusement que le jardin est (presque) au point mort en hiver, la saison calme. Et heureusement pour moi que je ne porte pas mon orthèse à la saison chaude, ce serait difficilement supportable. Paul fait les yaourts et s’occupe de charger le feu, mes attributions, mais on a toujours partagé le transport du bois qui lui revient entièrement maintenant.
So now Paul adds my work to his. Fortunately, the garden is (almost) at a standstill in winter, the calm season. And fortunately for me that I do not wear my orthosis in the hot season, it would be difficult to bear. Paul makes the yoghurts and takes care of the fire, my job, but we have always shared the transport of the wood, which is now entirely his responsibility.

Dom ne comprend pas qu’on n’ait pas opté pour un chauffage « presse-bouton », mais j’aime m’occuper de la chaudière. Voir monter dans la vieille lessiveuse le niveau de cendres que je répands année après année dans le parc et le jardin pour enrichir le sol en potasse. Oublier de remettre du bois et faire reprendre les flammes sur une petite poignée de braises. Calculer à quelle heure recharger pour que le feu redémarre au matin. Ce feu tourne tout l’hiver en continu, je ne le rallume que de façon exceptionnelle.
Dom doesn’t understand that we haven’t gone for a « push-button » heater, but I like to take care of the boiler. Watching the level of ash rising in the old container, which I spread year after year in the park and the garden to enrich the soil with potash. Forget to put more wood back in and start the flames on a small handful of embers. Calculate at what time to reload so that the fire starts again in the morning. This fire runs continuously all winter long, I only rekindle it in exceptional circumstances.

Bien sûr, je devrais en parler au passé. Ou au futur : j’ai hâte de reprendre une vie plus normale et moins… paresseuse!
Of course, I should talk about it in the past tense. Or in the future: I can’t wait to get back to a more normal and less … lazy life!

Notre existence est peut-être plus routinière encore depuis que je suis « manchote ». Mais il nous arrive parfois des invités surprise. Je ne parle pas de ceux qui ont rempli de bois le coffre de leur voiture, en le prélevant sur le gros tas derrière la maison. Paul s’est aperçu tout de suite du larcin : il a demandé si Lolo et Séb pouvaient l’aider, et tous les trois ont commencé à débiter ce bois pour le ranger ailleurs, où il n’est pas visible de la route.
Our existence is perhaps even more routine since I am « one-armed ». But sometimes we have surprise guests. I’m not talking about those who filled the trunk of their car with wood, taking it from the big pile behind the house. Paul noticed the theft right away: he asked if Lolo and Séb could help him, and the three of them started chopping the wood for storage somewhere else, where it was not visible from the road.

Il n’y a pas si longtemps, Paul et moi aurions été seuls à gérer le problème. J’ai trouvé fantastique de pouvoir appeler à l’aide, et ils ont fait un super travail.
It wasn’t that long ago that Paul and I would have been alone in dealing with the problem. I thought it was fantastic to be able to call for help, and they did a great job.

Cette fois je ne surveille pas les voleurs, ni l’éclat du soleil sur Innimond : je vois par hasard un autre visiteur inattendu, une forme de couleur vive, immobile au milieu du champ de colza ; avec un peu de difficulté, je photographie un faisan magnifique. Il n’est peut-être pas seul mais sa compagne reste discrète.
This time I am not watching the thieves, nor the glare of the sun on Innimond: I see by chance another unexpected visitor, a brightly colored form, motionless in the middle of the rapeseed field; with a little difficulty, I photograph a magnificent pheasant. It may not be alone, but its partner remains discreet.

Une autre visite nous procure un immense plaisir : Angélique et Vincent sont de passage avec Maïa, et son petit frère Amaury que seul Séb avait déjà rencontré. C’est l’occasion pour Maïa de retrouver son arbre. Chance, je l’ai photographié en août, plus photogénique qu’en hiver !
Another visit gives us great pleasure: Angélique and Vincent are passing through with Maïa, and her little brother Amaury, whom only Séb had already met. This is the opportunity for Maia to visit her tree. Luckily, I photographed it in August, more photogenic than in winter!

Peu attiré d’abord par le pont de singe, Amaury s’enhardit et se fait plaisir !
Little attracted at first by the monkey bridge, Amaury is emboldened and has fun!

À part ces moments, notre quotidien est extrêmement tranquille. Je lis beaucoup, et, comme je l’ai déjà dit, nous regardons souvent des vidéos – l’intégrale du film « le Seigneur des Anneaux », version longue, nous occupe un bon moment.
Apart from these moments, our daily life is extremely peaceful. I read a lot, and, as I said before, we watch videos a lot – the entire Lord of the Rings movie, long version, keeps us going for quite a while.

Étonnants voyageurs – Amazing travelers
Si je dis « Alexandra David-Néel », vous direz tous je suppose que vous en avez entendu parler. Peut-être même avez-vous lu ses livres ? Et si je dis « Ella Maillard » ?
If I say « Alexandra David-Néel », you will all say I suppose you have heard of her. Maybe you’ve even read her books? What if I say « Ella Maillard »?

Ella Maillard est née en 1903, plus de trente ans après Alexandra, et j’ignore si leurs chemins se sont croisés. J’ai commencé par lire « Croisières et caravanes », un ouvrage de l’âge mûr qui raconte en survolant un peu une existence bien remplie ; puis j’ai lu « Oasis interdites ». C’était intéressant dans cet ordre, pour se faire d’abord une idée du personnage. Dès le début, j’ai beaucoup aimé son attirance respectueuse vers les peuples nomades, qui la fascinaient, dont elle voulait partager l’existence, persuadée qu’elle avait tout à apprendre, curieuse de tout ce qui faisait le quotidien de ces gens.
Ella Maillard was born in 1903, over thirty years after Alexandra, and I do not know if their paths crossed. I started out by reading « Croisières et caravanes », a mature book that tells a little about a busy life; then I read « Oasis interdites ». It was interesting in that order, to get a feel for the character first. From the start, I really liked her respectful attraction to nomadic peoples, who fascinated her, whose existence she wanted to share, convinced that she had everything to learn, curious about everything that made up the daily life of these people.

La fin de « croisières et caravanes » évoque une quête spirituelle qui a largement modifié sa vision du monde ; elle raconte son propre cheminement. Parlons d’équilibre, de sagesse, de paix…
The end of « croisières et caravanes » evokes a spiritual quest which has greatly modified her vision of the world; she tells her own story. Let’s talk about balance, wisdom, peace …

Sur Babélio, en plus de fragments des films qu’elle a tournés, on accède à une interview de la dame déjà bien âgée, et toujours fascinante. J’en retire quelques lignes :
On Babélio, in addition to fragments of the films she has shot, we access an interview with the already very old lady, and still fascinating. I take a few lines from it:

– La navigation, c’était le rêve qui ne s’est jamais réalisé.
– Et ça reste, comme un regret ?
– Non, ça ne reste pas comme un regret, il faut être d’accord avec son destin. Les regrets ça empoisonne et c’est du temps perdu.
– Sailing was the dream that never came true.
– And it stays, as a regret?
– No, it does not stay as a regret, you have to be okay with your fate. Regrets are poisonous and wasted time.

– D’autres voyageurs avaient le sentiment d’apporter la civilisation, vous vous aviez le sentiment d’apporter la pollution.
– Attention ! J’ai pris 20 à 30 ans pour comprendre. Ce que je vous dis maintenant je le pensais pas du tout à ce moment-là.
– Other travelers felt they were bringing civilization, you felt you were bringing pollution.
– Warning ! It took 20 to 30 years to figure it out. What I’m telling you now I didn’t mean at all at that time.

À 78 ans, elle skiait encore. À 86 ans elle a donné son vélo « pour ne plus avoir la tentation de le monter ».
At 78, she was still skiing. At the age of 86, she gave her bike « so as not to have the temptation to ride it anymore ».

Mais remontons le temps : elle a 32 ans, elle retrouve Peter Fleming, 28 ans, qu’elle a rencontré à Londres. Partira, partira pas ? Ils décident de faire route ensemble pour un projet délirant.
But let’s go back in time: she is 32, she reunites with Peter Fleming, 28, whom she met in London. Will leave, will not leave? They decide to set off together for a crazy project.

Ian Fleming, frère de Peter, est le célèbre créateur de James Bond : il s’est beaucoup inspiré de Peter pour rédiger ses romans. En plus d’activités plus confidentielles, Peter est grand reporter au Times.
Ian Fleming, brother of Peter, is the famous creator of James Bond: he drew a lot of inspiration from Peter in writing his novels. In addition to more confidential activities, Peter is a great reporter for The Times.

Ella aussi est journaliste, mais écrire lui est difficile alors que Peter fait rire tout le monde par ses réparties : on retrouve la même verve inépuisable à l’écrit comme à l’oral.
Ella is also a journalist, but writing is difficult for her while Peter makes everyone laugh with his repartees: you find the same inexhaustible verve in writing and speaking.

Malgré tout ce qui les sépare, ils estiment qu’il est possible d’unir leur force : il s’agit de traverser la Chine d’est en ouest, sans visa, depuis Pékin jusqu’au Cachemire. La situation politique étant d’une complexité extrême, avec la guerre qui fait rage ici et là, on évite, peut-être, les zones les plus dangereuses en passant par les déserts d’Asie centrale… Ils empruntent donc « la » route de la soie, ou plutôt l’un des nombreux itinéraires qui furent sillonnés par des caravanes pendant des siècles : « Le désert du Taklamakan, tu le contournes par le nord ou par le sud ? ». Route « de la soie » car ce tissu précieux servait de monnaie d’échange, jusqu’à ce que le secret de fabrication et quelques chenilles arrivent en Europe où va se développer la sériciculture.
Despite everything that separates them, they believe it is possible to unite their strength: it is a question of crossing China from east to west, visa-free, from Beijing to Kashmir. The political situation being of an extreme complexity, with the war which rages here and there, one avoids, perhaps, the most dangerous zones while passing by the deserts of Central Asia… So they go through « the » road of silk, or rather one of the many routes that were crisscrossed by caravans for centuries: « The Taklamakan desert, do you go around from the north or from the south? » « Silk » route because this precious fabric was used as a currency of exchange, until the trade secret and a few caterpillars arrived in Europe where sericulture would develop.

S’il ne transite plus de soie sur la vieille route, Ella et Peter y rencontrent des caravanes avec lesquelles il leur arrive de cheminer.
There is no more silk on the old road, but Ella and Peter meet there some caravans and sometimes they travel with.

Ella Maillard raconte ce périple de sept mois dans « Oasis interdites » et Peter Fleming  dans « Courrier de Tartarie ».
Ella Maillard recounts this seven-month journey in « Oasis interdites » and Peter Fleming in « News from Tartary. »

De solides connaissances en histoire rendraient plus compréhensibles ces deux récits, et un atlas ouvert en permanence pour suivre l’avancée de nos valeureux explorateurs s’avérerait lui aussi fort utile. Mais il reste une question sans réponse, même si Ella aussi bien que Peter y ont répondu : pourquoi se lancer dans de telles entreprises ? Je comprends que ni l’un ni l’autre n’ait voulu finir rond-de-cuir dans quelque bureau gris et poussiéreux, mais il existe d’autres façons de vivre sa vie que d’affronter le froid, le chaud, la soif, l’attente interminable et autres innombrables désagréments. Sans oublier le risque de finir en prison, risque prévu : nos deux héros emportent leur machine à écrire.
A strong knowledge of History would make both of these stories more understandable, and an atlas permanently open to track the progress of our brave explorers would also prove very useful. But there remains an unanswered question, even if both Ella and Peter have answered it: why get into such ventures? I understand that neither of them wanted to end up slick in some gray and dusty office, but there are other ways of living your life than facing the cold, the heat, thirst, endless waiting and countless other inconveniences. Without forgetting the risk of ending up in a jail, the foreseen risk: our two heroes take away their typewriters.

Ils s’en fichent. Laissons-les disparaître au galop à l’horizon, avant-garde d’une file interminable de chameaux.
They do not care. Let them gallop across the horizon, the vanguard of an endless line of camels.

Si je vous parle d’Afghanistan, de Kirghizistan et de Tadjikistan, à tous les coups vous allez être capables d’en dessiner les contours à main levée ou encore de les situer sur une carte d’Afrique. D’Afrique ?
If I tell you about Afghanistan, Kyrgyzstan and Tajikistan, of course you are going to be able to draw their outlines freehand or even locate them on a map of Africa. Of Africa?

Route de la soie toujours, un peu à l’ouest du périple précédent. Avec des images grandioses pour raconter un des voyages de Claude Marthaler.
Silk Road still, a little to the west of the previous journey. With grandiose images to tell of one of Claude Marthaler’s travels.

Je peux me tromper, mais j’ai l’impression que l’accident de parapente, où sa colonne vertébrale a été brisée, est une des raisons de sa passion pour le vélo. J’imagine que son mollet détruit a été reconstitué par des auto-greffes, je sais que cela existe. À un autre moment, il le dit lui-même, le deuil de son frère mort dans un accident de spéléo l’a poussé à faire un voyage. Le compteur kilométrique de mon vélo le ferait rigoler, lui qui ajoute plusieurs zéros au sien ! Un tour du monde à vélo lui a pris sept ans (1994-2001).
I could be wrong, but I feel that the paragliding accident, where his spine was broken, was one of the reasons for his passion for cycling. I imagine his destroyed calf was replenished by autografts, I know there are. At another point, he says himself, mourning for his brother who died in a caving accident prompted him to take a trip. The odometer on my bike would make him laugh, he who adds several zeros to his! Cycling around the world took him seven years (1994-2001).

Encore une fois c’est par PaJu que nous avons découvert ce cycliste extraordinaire, un cyclonaute comme il se désigne lui-même, une de ces personnalités profondément humaines qui attirent l’attention et restent dans les mémoires. Nous avons regardé « Embrasser la terre » avec un vif intérêt. Ce film a été tourné au Tadjikistan par Alexandre Lachavanne : celui-ci pédale derrière, devant ou à côté de Claude, tenant la caméra de la main droite ! Claude est filmé même quand il pousse le vélo et ses 60 kilos de chargement à pied sur un chemin accidenté ou pour traverser un torrent. Alexandre, respect. Le caméraman a suivi le même parcours difficile, la main droite occupée par la caméra ! Pour des raisons de tournage, ils se séparent et Claude continue seul…
Once again it was through PaJu that we discovered this extraordinary cyclist, a cyclonaut as he calls himself, one of those deeply human personalities who attract attention and remain in our memories. We watched « Embrasser la terre » with keen interest. This film was shot in Tajikistan by Alexandre Lachavanne: he pedals behind, in front of or next to Claude, holding the camera in his right hand! Claude is filmed even when he pushes the bike and its 60 kilos of load on foot on a rough path or to cross a torrent. Alexandre, respect. The cameraman followed the same difficult route, his right hand occupied by the camera! For filming reasons, they separate and Claude continues alone …

En attendant, on aura bien profité des paysages à couper le souffle. « Elles sont si belles ces montagnes ! » dit Claude à une paysanne perdue au milieu de nulle part. Comment peut-elle faire vivre son troupeau dans ces champs de cailloux ? La femme ne réagit pas à cet enthousiasme, « il fait trop froid ».
In the meantime, we will have enjoyed the breathtaking landscapes. « These mountains are so beautiful! » Claude says to a peasant woman lost in the middle of nowhere. How can she support her herd in these stone fields? The woman does not react to this enthusiasm, « it’s too cold ».

Sur le lien que voici, la vidéo dure une heure et demie, avec interview de Claude et Alexandre avant et après le film d’Alexandre. Je crois que les interviews n’apparaissent pas sur PaJu (question de format ?).
On the link below, the video lasts an hour and a half, with an interview with Claude and Alexandre before and after Alexandre’s film. I don’t think the interviews appears on PaJu (format question?).

Son site – Claude’s site

Claude ne fait pas que pédaler, il écrit. Je suis allée à la pêche sur Babélio :
Claude doesn’t just pedal, he writes. I went fishing on Babélio:

« Voyages sellestes »
« La vie ne trouve-t-elle pas précisément son accomplissement dans la simplicité, la gratuité et la lenteur, dans ce qui ne compte pas? »
« Voyager, c’est aussi visiter les amis qu’on ne savait pas avoir. »
« Durant tous mes voyages, les gens ont été mon carburant. L’amour qu’ils m’ont donné est le plus beau cadeau que j’aie reçu dans ma vie. »
« Voyages sellestes »
« Doesn’t life find its fulfillment precisely in simplicity, gratuitousness and slowness, in what does not count? »

« Traveling is also visiting friends you didn’t know you had. »
« In all of my travels, people have been my gas. The love they have given me is the greatest gift I have ever received. »

Ella, Peter, Claude, Alexandre et tant d’autres ! Je pense aussi à Bernard Olivier, pas sur un chameau, pas sur un poney, ni sur un vélo, mais seulement sur ses pieds. Tous ces gens sont eux aussi du carburant comme le dit Claude. J’en ai des fourmis dans les pieds mais au moins grâce à eux  je peux voyager sans bouger de chez moi.
Ella, Peter, Claude, Alexandre and so many others! I also think of Bernard Olivier, not on a camel, not on a pony, nor on a bicycle, but only on his feet. All these people are also fuel as Claude says. I have ants in my feet but at least thanks to them I can travel without leaving home.

2 réflexions sur « Visiteurs viennent voyageurs vont »

  1. Ah oui Alexandra David Néel, sacrée bonne femme !
    J’ai lu le voyage d’une parisienne à Lhassa, le récit est captivant.
    Je ne connais pas Ella Maillard, mais ça a l’air d’être aussi un personnage, la traverséee de la Chine est/ouest a dû être un beau périple. Du genre de celui de Sylvain Tesson de la Sibérie jusqu’en Inde (« l’axe du loup »).
    Il y a des sacrés aventuriers de part le monde…

    • D’Ella Maillard, j’ai lu les deux titres ci-dessus. D’Alexandra… je ne sais plus lesquels, et c’était il y a longtemps, ceci explique cela. Ces deux femmes me laissent un peu la même impression : il faut avoir un sacré goût du risque, une motivation plus que puissante, en quelque sorte on a l’impression que leur vie dépendait de ce type d’aventures, sans lesquelles elles se seraient étiolées.
      Je ne suis pas certaine que j’aurais pu être l’amie de l’une ou de l’autre, des caractères entiers, exigeants…

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